L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre en 2017: Smaïl Bella, un salarié du site de Wattrelos de La Redoute, avait été mis à pied une journée. Selon son employeur, il avait mangé une clémentine en dehors de son temps de pause et sur son poste de travail, relate France Bleu.
La décision des Prud’hommes provoque un «choc»
L’homme, qui est également délégué CGT, a saisi les Prud’hommes et a été débouté jeudi 14 novembre.
«Je trouve ça scandaleux, je suis sous le choc. La sanction de La Redoute était déjà complètement disproportionnée, et là j'ai l'impression que la justice n'existe pas », a-t-il réagi auprès de France Bleu.
Le recours est envisagé
Le média ajoute que Smaïl Bella attend de connaître les motivations du jugement pour se prononcer et qu’il n’exclut pas de faire appel de cette décision.
«Si on ne peut pas se restaurer, on tombe, c'est pas possible. C'est quoi la prochaine étape? On ne va plus aux toilettes et on met des couches à tous les salariés, à tous ceux qui sont en mode production?», a-t-il déclaré au micro de France 3 le jour de l'audience , dénonçant un «scandale».
Selon Le Parisien, mi-juin, La Redoute a été condamné par ce même conseil des Prud'hommes pour avoir retenu sur salaires le temps de déplacement jusqu'au lieu de pause, distant de 4 à 5 minutes des espaces de production.