La langue berbère, le tamazight, officiellement intégrée à l’Union africaine

La commission de la langue berbère vient d’être installée à l’Union africaine, indique le Haut-commissariat à l’Amazighité algérien, précisant dans un communiqué que cette installation a eu lieu lors du sommet d’Addis-Abeba, placé sous le haut patronage de l’Académie africaines des langues.
Sputnik

La commission de la langue berbère, le tamazight, a été officiellement installée au siège de l’Union africaine (UA) lors de l’atelier opérationnel et de planification pour l’établissement des commissions de langues transfrontalières qui s’est tenu du 29 au 31 octobre 2019, à Addis-Abeba, en Éthiopie, sous l’égide de l’Académie africaines des langues (Acalan), indique un communiqué du Haut-commissariat à l’Amazighité (HCA) algérien.

«Cette prouesse est l’aboutissement de la démarche et des efforts consentis par le secrétaire général du Hca [Si El Hachemi Assad, ndlr] et ce depuis sa rencontre avec le secrétaire exécutif de l’Académie africaine des langues (Acalan), le Dr Lang Fafa Dampha, en marge de la troisième session ordinaire du comité technique spécialisé sur la jeunesse, la culture et les sports tenue à Alger, en octobre 2018», annonce le communiqué du HCA.

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Le rapport de la délégation algérienne a été «approuvé à l’unanimité avec des éloges du collège des académiciens de l’Acalan qui considèrent que la commission tamazight traduit hautement l’esprit de l’Acalan en tant que structure de travail, à l’instar des 19 autres structures qui travaillent en coordination avec les structures nationales de langues servant de points focaux nationaux dans les États africains», précise le communiqué.

Cette commission de la langue berbère compte 10 membres. Ces derniers ont élu le professeur Youcef Necib comme coordinateur et représentant de l’Algérie ainsi que le docteur Abdeslam Boumisser comme secrétaire représentant le Maroc.

Les membres de la commission ont décidé d’installer le siège de cette dernière à l’université africaine d’Adrar, dans le sud de l’Algérie, qui «se trouve à la rencontre de deux zones amazighophones, le Maghreb et le Sahel qui sont deux sous-régions africaines importantes», conclut le même communiqué.

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