Le Président Erdogan a déclaré que si les termes de l’accord auquel Ankara et Washington sont arrivés n’étaient pas respectés par les États-Unis, la Turquie continuera son offensive en Syrie. Les obligations que Washington a pris consistent en la promesse de faire se retirer les Kurdes de la zone située à la frontière turco-syrienne.
«Si les États-Unis tiennent leur parole avant mardi, le thème de la zone sécuritaire sera résolu. Autrement, l’opération se poursuivra à partir du moment où elle a été suspendue», a déclaré Recep Tayyip Erdogan dans un discours à Istanbul.
Auparavant, lui et le Président turc étaient parvenus jeudi 17 octobre à un accord pour un cessez-le-feu dans le nord de la Syrie, au terme duquel les YPG devront s'être retirées.
L’opération Source de Paix
Le 9 octobre, Ankara a lancé son offensive Source de paix dans le nord-est de la Syrie. Avec pour but, d’après Recep Tayyip Erdogan, de sécuriser la frontière sud de son pays, protéger l’intégrité territoriale du pays voisin et assurer le retour des réfugiés syriens. Plusieurs pays -dont la France- et organisations ont sommé la Turquie de faire cesser sans délai l’opération qui fait des victimes même parmi les populations civiles.
*Organisation terroriste interdite en Russie