Pour assurer la sécurité de la population locale, les Kurdes sont prêts à retirer leurs troupes de la frontière turque, a indiqué à Sputnik, Riad Darar, co-président du Conseil démocratique syrien (CDS).
«Il est important pour nous de parvenir à un accord où personne ne soit blessé et que les tirs cessent afin que notre peuple reste en sécurité. Nous sommes situés à cinq kilomètres [de la frontière avec la Turquie, ndlr] et dans certains districts nous en sommes à 14 kilomètres, ce n’est pas un problème pour nous d’aller un peu plus loin pour protéger notre peuple», a-t-il déclaré.
Selon lui, son organisation «ne connais pas les détails» car les pourparlers se déroulent exclusivement entre les autorités américaines et turques.
Il a également indiqué qu'au moment de la conférence de presse de Mike Pence, un des hôpitaux du nord de la Syrie était pilonné par l’armée turque.
L'accord turco-américain sur un cessez-le-feu en Syrie
Plus tôt dans la journée, après ses pourparlers avec Recep Tayyip Erdogan, Mike Pence a annoncé que les deux parties étaient parvenues à un accord de cessez-le-feu dans le nord de la Syrie. Selon le vice-Président américain, la Turquie suspendra son action militaire pendant 120 heures pour permettre aux miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) de quitter la zone de sécurité.
Mike Pence a aussi déclaré que la ligne de démarcation, au-delà de laquelle les Kurdes devraient se retirer, va passer à environ 30 kilomètres au sud de la frontière turco-syrienne. Washington a dit avoir reçu les garanties de la part des YPG sur leur retrait organisé de la frontière avec la Turquie.