La Zone de libre-échange africaine «créera un marché de 3.000 milliards de dollars»

Après son lancement en 2020, la Zone de libre-échange africaine engendrera un marché interafricain d’une valeur «de 3.000 milliards de dollars», a affirmé le ministre algérien du Commerce.
Sputnik

Lors des travaux de la Conférence nationale sur les enjeux de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) et la stratégie nationale à adapter, Saïd Djellab, ministre algérien du Commerce a affirmé lundi 7 octobre à Alger que la ZLECAF créera un marché d'une valeur «de 3.000 milliards de dollars» dans le continent.

«Une fois en place [en 2020, ndlr], la ZLECAf couvrira un marché de 1,2 milliard d’habitants […] et créera un marché de 3.000 milliards de dollars sans aucun droit de douane ni restriction aux frontières», a-t-il affirmé, selon l’Algérie Presse Service (APS).

M.Djellab a mis l’accent sur le fait que l'Algérie élaborait activement une stratégie pour se faire une place de choix sur le continent africain.

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«L'intégration économique de notre pays dans notre continent est un choix stratégique qui passe impérativement par le commerce intra-africain et le partenariat», a-t-il souligné, ajoutant qu’«en effet, l'investissement et le commerce demeurent des éléments clés pour soutenir une bonne croissance et un développement économique durable».

À ce jour, 29 pays africains ont déjà ratifié l’accord de création de la ZLECAf, contrairement à l’Algérie qui le fera très prochainement.

Dès son lancement en 2020, le processus de démantèlement des barrières douanières se fera sur cinq ans, pour aboutir en 2024 à un marché commun sans aucun droit de douane ou restriction aux frontières.

Actuellement, le volume du commerce interafricain ne représente que 15% du volume global des échanges, soit 2% du commerce mondial.

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