Mère de trois enfants, Sibeth Ndiaye a avoué à Jean-Jacques Bourdin que si elle habitait près de l’usine Lunrizol à Rouen, elle aurait eu «des inquiétudes terribles». Cependant, elle assure qu’elle serait restée en ville.
«Je serais restée parce que je suis quelqu’un d’un peu rationnel et j’essaie de faire confiance dans les gens qui savent, […] des experts», a-t-elle notamment déclaré.
À la question de M.Bourdin de savoir si elle resterait si ses enfants vomissent et éprouvent des difficultés respiratoires, Mme Ndiaye a expliqué que s’il y a des troubles graves il faut s’adresser aux médecins.
«On a regardé le nombre de passages aux urgences qu’il y avait eu du fait de gens qui se plaignaient de conséquences du panage de fumée ou de l’incendie, on a un peu plus d’une centaine de personnes» en une semaine.
Et de souligner l’importance de la transparence et de l’information.