Le 19 août, la police aux frontières de l’aéroport de Sofia, en Bulgarie, a procédé au refoulement de 10 touristes algériens sans notifier «les raisons de sa décision», révèle, mercredi 2 octobre, le site d’information Casbah Tribune, précisant qu’ils ont été victimes de «racisme».
Arrêtés par les policiers, les neuf touristes ont vu leurs passeports confisqués, avant d’être rejoints par un 10e Algérien qui faisait la queue devant un point de contrôle. Après avoir été longuement interrogés, et à l’issue de deux heures d’attente, deux policières les ont informés de la décision des autorités de les refouler, via «un document rédigé en bulgare, et que les Algériens ont refusé de signer», indique la même source.
Surpris par la décision des autorités aéroportuaires, les dix touristes ont demandé aux policières les raisons motivant ce refoulement. C’est ainsi que l’une d’elles leur a répondu «carrément et crûment: "Nous ne voulons pas de vous dans notre pays"», soutien Casbah Tribune.
Le refoulement vers Rome s’est fait en deux temps, faute de vols disponibles. Ainsi, une partie des voyageurs a été incarcérée pendant 48 heures dans des cellules à l’aéroport de Sofia, alors que l’autre n’a pu rejoindre la capitale italienne qu’après 72 heures d’emprisonnement dans le même endroit.
À leur arrivée à Alger, le groupe de touristes s’est rendu à l’ambassade de Bulgarie, où il a été reçu par le consul qui leur a présenté des excuses, promettant d’entreprendre toutes les actions nécessaires pour élucider cette affaire.