Intervenant le 24 septembre à Nour-Soultan, au Kazakhstan, le président du Conseil consultatif (parlement) qatari, Ahmed ben Abdallah al-Mahmoud, a déclaré que son pays craignait qu’une guerre n’éclate dans le Golfe.
«Le Qatar exprime sa profonde préoccupation suite à l’escalade des tensions dans la zone du Golfe. Nous ne voulons pas que ceci débouche sur un conflit militaire, le monde n’étant pas en mesure de supporter une nouvelle confrontation dans cette région. Nous appelons au contrôle des émotions et au renoncement à toute ingérence militaire», a-t-il lancé, intervenant lors d’une réunion des présidents des parlements de pays eurasiatiques.
Et de souligner que tout différend devait être résolu par le biais d’un dialogue et en respectant les normes du droit international, faute de quoi «des conséquences catastrophiques pour la stabilité régionale» s’ensuivraient.
Celle-ci a été revendiquée par les rebelles yéménites Houthis. Selon les autorités saoudiennes, au moins 18 drones et sept missiles de croisière ont été utilisés. L’Arabie saoudite ainsi que plusieurs pays occidentaux accusent l’Iran, qui soutient le mouvement houthi, d’avoir orchestré l’opération. Téhéran a démenti toute implication.