Un sénateur russe met en garde contre la guerre «la plus proche et la plus probable»

© AFP 2024 ALI AL-SAADI Une raffinerie de pétrole située dans le Kurdistan irakien
Une raffinerie de pétrole située dans le Kurdistan irakien - Sputnik Afrique
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Commentant les tensions accrues entre les États-Unis et l’Iran, un sénateur russe a évoqué le risque d’une guerre «la plus proche et la plus probable».

L’aggravation des relations entre les États-Unis et l'Iran pourrait conduire à une nouvelle guerre, selon le sénateur russe Alexeï Pouchkov. Il s’est exprimé après que son homologue américain Lindsey Graham a proposé de discuter de la possibilité de frapper des installations pétrolières iraniennes si Téhéran «poursui[vait] ses provocations ou augment[ait] l'enrichissement d’uranium».

Installation de Saudi Aramco - Sputnik Afrique
Deux sites de Saudi Aramco ravagés par le feu après une présumée attaque de drones - vidéo

«Graham veut entraîner les États-Unis dans une grande guerre contre l'Iran en appelant à attaquer les installations pétrolières iraniennes. La situation autour de l'Iran ne cesse de bouger. C’est la guerre la plus proche et la plus probable», a écrit Pouchkov sur son Twitter.

Auparavant, à la suite des attaques de drones, le sénateur républicain Lindsey Graham avait déclaré que les autorités américaines devraient considérer la possibilité d’attaquer des sites pétroliers iraniens.

Les attaques de drones

Les attaques de drones, perpétrées samedi 14 septembre contre deux installations de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco en y provoquant des incendies, ont été revendiquées par le mouvement yéménite Houthi. Elles ont entraîné une forte perturbation de la production du brut, a annoncé Riyad.

Smoke is seen following a fire at Aramco facility in the eastern city of Abqaiq, Saudi Arabia, September 14, 2019. REUTERS/Stringer - Sputnik Afrique
La production de pétrole de l'Arabie chute de moitié après l’attaque de drones

Selon la chaîne de télévision Al Masirah, une dizaine de drones ont été utilisés pour cette double opération menée au sud-ouest de Dhahran, à plus d'un millier de kilomètres de Sanaa, la capitale du Yémen contrôlée depuis cinq ans par les Houthis.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo en a rejeté la responsabilité sur l’Iran et a exhorté à le faire répondre. Téhéran a réagi à ces allégations en le traitant de mensonges.

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