Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a déclaré le 21 septembre que Riyad croyait à peine à la responsabilité de Téhéran dans les frappes portées contre les installations pétrolières saoudiennes.
«Étant donné que le régime saoudien a accusé l'Iran - sans fondement – d’avoir attaqué ses installations pétrolières, il est curieux qu'ils aient contre-attaqué aujourd'hui à Al-Hodeïda au Yémen, violant ainsi le cessez-le-feu de l'Onu. Il est clair que même les Saoudiens eux-mêmes ne croient pas à la fiction de l’implication iranienne [dans les attaques contre Saudi Aramco]», a écrit Zarif sur son compte Twitter.
Vendredi, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a lancé une opération contre les installations militaires des rebelles houthis dans le nord de la province d’Al-Hodeïda, au Yémen, moins d'une semaine après les attaques de drones.
Les attaques contre les installations pétrolières en Arabie saoudite
Selon le ministre de l'Énergie, le prince Abdoulaziz ben Salmane, cité samedi par la Saudi Press Agency, 5,7 millions de barils par jour sont concernés par l'interruption partielle, soit près de la moitié de la production saoudienne, ou 5% du commerce quotidien mondial du pétrole.
L’attaque a été revendiquée par les rebelles yéménites houthis. Selon les autorités saoudiennes, au moins 18 drones et sept missiles de croisière ont été utilisés. L’Arabie saoudite ainsi que les États-Unis accusent l’Iran, qui soutient le mouvement houthi, d’avoir orchestré l’opération. Téhéran a démenti toute implication.