Les premières images des installations pétrolières à Khurais, dans la partie est de l’Arabie saoudite, ont été diffusées. Samedi 14 septembre, le site pétrolier de la compagnie Aramco a été frappé à quatre reprises, avec des incendies qui ont ravagé les lieux pendant cinq heures. Des reporters ont été invités ce vendredi 20 septembre à se rendre sur les lieux afin de constater les dégâts infligés aux structures.
The state of the damaged Saudi Aramco oil facility is revealed after Saturday’s attacks.
— China Daily (@ChinaDaily) September 20, 2019
Saudi Aramco is confident full production will resume by the end of September from Khurais, one of two oil sites attacked, a company executive said. #oil #MiddleEast pic.twitter.com/0sZiVwsao2
One of the 5 crude stabilization units at the Khurais #oil facility. Four were hit by missiles last week and @Aramco is racing to get back to the 1.2m bpd production level at which they were operating before the attack. Crews working round the clock to do that by end September. pic.twitter.com/VweVKHmvGG
— Anthony DiPaola (@A_DiPaola17) September 20, 2019
Saudi Arabia Aramco is giving a tour to journalists of the damage Saturday’s missiles and drones did to Kharais and Abqaiq processing plant. This stabilisation tower was hit at 3.31am and was burning for four hours. This wasn’t even the worst hit 1/ pic.twitter.com/0A6yfinAY5
— Josie Ensor (@Josiensor) September 20, 2019
More than 80 journalists from international media organizations visit the sites affected by the #AramcoDroneStrike and witness Saudi #Aramco’s efforts to repair the damage in record time https://t.co/VX3REuuSsH pic.twitter.com/KvA89IfYPd
— Arab News (@arabnews) September 20, 2019
L’un des directeurs d’Aramco, M.Abdelkarim, s’est exprimé devant les journalistes sur place: «il y avait plus de 200 à 300 personnes à l’intérieur des installations. Personne n’a été blessé. Les dégâts matériels sont par contre considérables».
L’attaque a provoqué une diminution de la production de pétrole en Arabie saoudite, ce qui a brutalement fait monter les prix sur les marchés. Mais M.Abdelkarim se veut rassurant: «Une équipe d’urgence a été constituée pour réparer l’usine. […] La production sera au même niveau qu’avant l’attaque d’ici la fin du mois» a-t-il ajouté.
Une attaque sur fond de tensions entre l’Iran et les États-Unis
L’attaque a été revendiquée par les rebelles yéménites Houthis. Selon les autorités saoudiennes, au moins 18 drones et sept missiles de croisière ont été utilisés. L’Arabie saoudite ainsi que les États-Unis accusent l’Iran, qui soutient le mouvement houthi, d’avoir orchestré l’opération. Téhéran a démenti toute implication.
Tehran is behind nearly 100 attacks on Saudi Arabia while Rouhani and Zarif pretend to engage in diplomacy. Amid all the calls for de-escalation, Iran has now launched an unprecedented attack on the world’s energy supply. There is no evidence the attacks came from Yemen.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) September 14, 2019
Dans un tweet datant du jour de l’attaque, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré: «Téhéran est derrière plus de 100 attaques en Arabie saoudite, alors que Rohani et Zarif prétendent s’engager de façon diplomatique. Au milieu de tous ces appels pour une désescalade, l’Iran a désormais lancé une attaque sans précédent sur l’approvisionnement énergétique mondial. Il n’y a aucune preuve que ces attaques proviennent du Yémen».