Les États-Unis ont présenté lundi leur plan de création de la coalition maritime censée protéger la navigation dans le Golfe dans le cadre d'une réunion à Bahreïn, à bord d'un navire de la Marine britannique, en présence des représentants de 28 pays alliés et partenaires, selon l’agence japonaise Kyodo citant une source.
Ainsi, à partir du mois de novembre, Donald Trump envisage de déployer 55 navires dans le golfe Persique, à proximité de la côte iranienne, dans le cadre du lancement de l’Operation Sentinel censée surveiller la République islamique.
Quant à la France et à l’Allemagne, alliés clés des États-Unis, ces pays européens n’ont pas participé à la réunion à Bahreïn apparemment tentant de se distancer de Donald Trump, qui a retiré les États-Unis de l’accord de Vienne de 2015 visant à freiner le programme nucléaire iranien, indique l’agence.
Attaque de drones contre les installations pétrolières saoudiennes
Les États-Unis imputent la responsabilité de ces actes à l’Iran, ce qui est formellement rejeté par la République islamique.
Quelques jours après les attaques de drones contre des infrastructures pétrolières de la Saudi Aramco, Riyad a annoncé son intention de participer à la mission navale sous commandement américain censée sécuriser les eaux du Golfe. Le lendemain, les Émirats arabes unis ont également fait savoir leur intention de rejoindre la coalition maritime.
La source des tensions irano-américaines
Le lancement de l’Operation Sentinel annoncé par les États-Unis a été décidé après que l’Iran a arraisonné dans le détroit d’Ormuz un pétrolier britannique, le Stena Impero, ainsi qu’après l’échange de piques entre Washington et Téhéran sur les drones abattus dans le secteur. La situation a commencé à se dégrader dès le printemps, lorsque les États-Unis ont officiellement désigné le corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI) comme organisation terroriste étrangère, alors que Téhéran a riposté en qualifiant l’United States Central Command (CENTCOM) d’organisation terroriste.