Des scientifiques dévoilent la «face obscure» du paracétamol

Selon une étude publiée par des scientifiques britanniques, la prise de paracétamol pendant la grossesse pourrait entraîner des troubles comportementaux chez les enfants âgés de six mois à 11 ans, surtout de l’hyperactivité et un déficit d’attention.
Sputnik

Des chercheurs de l'université de Bristol, en Angleterre, ont publié ce lundi 16 septembre une étude dans la revue médicale Paediatric and Perinatal Epidemiology. Selon les scientifiques, la consommation de paracétamol pendant la grossesse pourrait entraîner des troubles comportementaux chez les enfants âgés de six mois à 11 ans.

L'étude porte sur 14.000 enfants, dont 43% des mères ont avoué qu'elles avaient pris du paracétamol au septième mois de grossesse pour soulager la douleur. Les spécialistes ont croisé cette donnée avec les résultats de tests de mémoire, de quotient intellectuel (QI) et de développement préscolaire, ainsi qu’avec les mesures du tempérament et du comportement des enfants.

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Ils sont alors parvenus à la conclusion qu’il existait un lien entre la prise de ce médicament par les mères et un risque élevé d'hyperactivité et de déficit d’attention chez les jeunes enfants. D’après les résultats, les garçons semblent être plus touchés que les filles. Mais ces troubles semblent disparaître lorsque les enfants atteignent la fin de l’école primaire. Les chercheurs notent que les résultats de l’étude n'ont pas été affectés par des facteurs sociaux externes, ainsi que par les raisons pour lesquelles les femmes prenaient du paracétamol.

Selon les scientifiques, les résultats confirment la recommandation selon laquelle «les femmes devraient être prudentes lorsqu'elles prennent des médicaments pendant leur grossesse et consulter un médecin si besoin».

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