L’Europe est prête à injecter 15 milliards de dollars dans le système INSTEX -créé par les Européens pour continuer à commercer avec l'Iran en dépit des sanctions américaines-, dont dépendait le retour de Téhéran à ses obligations au sein de l’accord nucléaire, a déclaré le président du comité de la sécurité nationale et de la politique extérieure du parlement iranien, Mujtaba Zunnur, cité par l’agence de presse privée iranienne Tasnim.
Sauver l’accord nucléaire
La France avait plutôt avancé des initiatives visant à préserver l’accord nucléaire. Selon certaines sources, le Président français aurait exhorté son homologue américain à évaluer les démarches permettant à Téhéran d’augmenter ses exportation du pétrole. L’idée, d’après les médias, serait de permettre à l’Iran de vendre au moins 700.000 barils de pétrole par jour. Le second point est l’octroi du crédit de 15 milliards de dollars qui permettra à l’Iran de bénéficier d’une monnaie forte en contournant les sanctions américaines.
Instex
La politique de sanctions appliquée par les États-Unis a poussé de nombreux pays à contourner la monnaie américaine pour les échanges internationaux. Ainsi, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont annoncé la mise en place d’un nouvel instrument de soutien des échanges commerciaux, l’INSTEX, basé sur l’euro et permettant de faire commerce avec l’Iran de produits qui ne sont pas frappés par les sanctions américaines, notamment les biens de consommation et les médicaments. Par la suite, il devrait être étendu à d’autres opérations commerciales avec l’Iran.