Deux bases militaires américaines et un porte-avions au Proche-Orient sont à la portée des missiles iraniens, a annoncé Amir Ali Hajizadeh, commandant en chef de la branche aérospatiale des Gardiens de la révolution islamique. Ces déclarations interviennent alors que les États-Unis ont accusé l'Iran d'être responsable des attaques sur des usines pétrolières saoudiennes, revendiquées par les Houthis. Des accusations rejetées par Téhéran.
«Nous aurions frappé ces cibles si les États-Unis avaient manifesté une réaction», a ajouté le général avant de poursuivre: «Nous nous sommes constamment préparés à une guerre à part entière».
Attaques de drones
Selon le ministre de l'Énergie, le prince Abdoulaziz ben Salmane, cité samedi par la Saudi Press Agency, 5,7 millions de barils par jour sont concernés par l'interruption partielle, soit près de la moitié de la production saoudienne, ou 5% du commerce quotidien mondial du pétrole.
Les États-Unis ont imputé les attaques à l'Iran, ce que la République islamique a nié, dénonçant des accusations «insensées».