Plusieurs pays européens pourraient imposer une «taxe GAFA» à la suite de la France

Après l’adoption de la taxe GAFA en France, plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et l’Autriche seraient susceptibles d’imposer au niveau national les géants digitaux états-uniens, rapporte CNBC.
Sputnik

Après la taxation des GAFA en France, plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et l’Autriche se montrent enclins à imposer les géants numériques américains, rapporte la chaîne de télévision américaine CNBC.

Adoptée en France fin juillet 2019, la taxe GAFA impose les entreprises à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé dans le pays et sera rétroactive à partir du 1er janvier 2020. Au niveau de l’Union Européenne, la tentative de fiscaliser le numérique a nénamoins échoué en 2018, notamment face à l’opposition de l’Irlande et des Pays-Bas. Ce qui ne serait pas le cas au niveau national, informe CNBC.

Taxation du numérique en Europe

Selon CNBC, le gouvernement britannique suggère d’introduire la taxe le 1er avril 2020. Les géants technologiques concernés seront les réseaux sociaux, les moteurs de recherche et les plates-formes de e-commerce. Avec un taux de taxation de 2%, le Royaume-Uni gagnerait plus de 440 millions d’euros vers 2023.

L’Italie avait déjà essayé de taxer à 3% les services numériques en 2017 mais le projet n’avais pas abouti. Le digital sera néanmoins imposé à partir du 1er janvier 2021.

Les Européens souhaitent taxer plus lourdement les GAFA, selon un sondage
En Espagne, le Parlement a toutefois rejeté un projet budgétaire prévoyant la taxation de Google et d’autres grandes entreprises du numérique à un taux de 3%.

En septembre, sera discutée en Autriche la possibilité d’imposer les revenues de la publicité digitale à hauteur de 5%, ce qui augmentera le budget national de 200 millions d’euros.

La «taxe GAFA»

Accord France-USA sur la taxe GAFA: une «opération de communication bien préparée»
La taxe française sur le numérique impose les entreprises à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé en France, notamment sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plates-formes.

Les représentants d’Amazon, de Facebook, de Google et d’autres leaders de l’Internet ont dénoncé la taxe française en la qualifiant de discriminatoire.

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