«Elle a crié à la mort»: le corps d’une femme battue découvert à Cagnes-sur-Mer

Alors que le corps d’une jeune femme a été découvert le 31 août sous des ordures sur un parking de Cagnes-sur-Mer, un jeune riverain a parlé à la presse de ce dont il a été témoin.
Sputnik

Le corps d’une jeune femme battue à mort a été découvert samedi à Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, par un habitant qui a aperçu un pied de la victime jaillir sous un tas d’ordures sur un parking.

«Le corps était totalement dissimulé sous des branchages et une couette. […] La victime, retrouvée habillée, portait d'importantes traces de coups et avait le visage tuméfié, mais on ignore si ces coups sont à l'origine de son décès. L'autopsie permettra de nous le dire», a informé une source policière locale citée par l’AFP.

Pour le moment, les forces de l’ordre favorisent «l’hypothèse d’une dispute conjugale», précise l’interlocuteur de l’agence.

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Durant la nuit ayant précédé cette découverte terrible, la police avait été alertée par les riverains au sujet d’une «dispute conjugale» dans une rue du quartier. Toutefois, arrivées sur place, les forces de l’ordre n’avaient alors rien trouvé.

L’identité de la victime n’a pour le moment pas été établie.

«J’ai tout vu du massacre»

Un jeune homme de 19 ans, témoin de la scène qui a conduit au meurtre de la femme, a été entendu par la police, informe Nice-Matin.

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En rentrant chez lui dans la nuit de vendredi à samedi, vers 1h15, il a en effet aperçu un homme «grand et torse nu» et une jeune femme. Alors que la dispute gagnait en intensité, il a tenté d’intervenir, mais a été menacé par l’individu en question qui a assuré avoir «un gun», indique le média.

D’après lui, l’homme rouait de coups la victime, y compris au visage, et ne s’est pas arrêté même lorsque cette dernière a perdu connaissance. Cité par Nice-Matin, le témoin dit que l’agresseur cognait sa tête «contre une voiture, puis contre un mur».

De retour chez lui, le jeune homme a raconté la scène à sa mère qui a prévenu la police.

«Au début, elle a crié à la mort, c’était horrible. Il semblait n’avoir aucune compassion. J’étais en panique. […] J’ai tout vu du massacre», ajoute le jeune homme.

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