Pas moins de 153 prisonniers marocains binationaux, dont la plupart sont titulaires de nationalités européennes, notamment française, belge et espagnole, ayant combattu dans les rangs de Daech* en Syrie où ils sont détenus, risquent la peine de mort s’ils sont envoyés en Irak pour être jugés, a rapporté le site d’information marocain Le 360.
Le CAT a cependant démenti avoir écrit que les prisonniers en question risquaient la peine de mort chez les Kurdes, car «leur système judiciaire interdit d’ailleurs la peine capitale».
Le Maroc, un exemple à suivre
En mars 2019, Washington a félicité Rabat d'avoir accepté de récupérer huit ressortissants marocains ayant pris part aux combats en Syrie, avait indiqué un communiqué relayé par Robert Palladino, le vice-porte-parole du département d'État américain, sur son compte Twitter. Par ailleurs, le diplomate a loué l'engagement du royaume chérifien dans la lutte antiterroriste. Auparavant, un responsable des Forces démocratiques syriennes avait annoncé, également sur Twitter, que les FDS avaient remis aux autorités marocaines des combattants arrêtés dans le nord-est de la Syrie.
Dans son édition du 14 août, citant un rapport de l'Onu concernant le redéploiement des terroristes de Daech* dans les pays du Maghreb après leur déroute en Syrie et en Irak, le quotidien arabophone marocain Al Ahdath Al Maghribia a relevé que «1.473 combattants marocains» ont fait partie des troupes de Daech*. Leur retour éventuel dans la région constitue un véritable danger.
*Organisation terroriste interdite en Russie