Suite au rapatriement par la Belgique de trois jeunes bénévoles du Maroc, après qu’un instituteur a protesté contre le fait qu'elles travaillaient en short et a appelé sur les réseaux sociaux à les décapiter, la polémique a enflé autour de cette affaire dans le royaume chérifien. Beaucoup d’appels à manifester, en soutien à ces jeunes femmes, ont été lancés à travers le pays et relayés par les médias, dont la télévision publique. Des dizaines de manifestants sont sortis, samedi 10 août, en short à Casablanca avec des pancartes à la main scandant: «non à l’obscurantisme».
Pour sa part, Mourad Elajouti, initiateur de Yes we short sur Facebook a affirmé que «ce discours obscurantiste, le discours de la pensée extrême, de la pensée unique n'a pas de place dans notre pays», relate le média.
En réponse au député du PJD
Ali El Asri, élu du Parti de la justice et du développement (PJD), a fustigé, dans un message publié sur son compte Facebook, les tenues des jeunes filles belges. «Depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade?», a-t-il écrit, suscitant des réactions indignées qu'il a qualifiées de «terrorisme laïc».
Sur les réseaux sociaux, des Marocains, dont le militant associatif Ahmed Ghayat, ont adressé des messages au député islamiste l’invitant à s’occuper des problèmes dont souffre la population au lieu de s’en prendre à de jeunes bénévoles humanitaires qui ont accompli le travail qu’il aurait dû se charger de faire.
Femmes voyageant seules au Maroc
Ainsi, selon les résultats de cette étude, la Tunisie reste de loin la destination touristique africaine la plus sûre pour les femmes voyageant seules.
Selon les concepteurs de cette étude, parmi les critères pris en compte figurent le fait que les femmes se sentent ou non en sécurité pour marcher seules la nuit, le taux d'homicides et l'inégalité des sexes. Cela dépend également de l'attitude générale de la culture, des particularités du système juridique et de l'oppression systématique des femmes locales, ont-ils encore précisé.