L’accord qui fera suite au FNI doit inclure la France et le Royaume-Uni, selon Moscou

Alors que les États-Unis aspirent à voir la Chine parmi les signataires de l’accord qui succédera au traité FNI, Moscou estime que les arsenaux d’autres pays, notamment ceux de la France et du Royaume-Uni, doivent être pris en considération.
Sputnik

L’accord qui succédera au Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) doit inclure les arsenaux britanniques et français, estime Moscou, qui avait attiré l’attention de Washington là-dessus. Toutefois ce dernier «n’est pas encore prêt», a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev.

Et de rappeler que les États-Unis proposent de créer un accord plurilatéral qui succédera au Traité FNI et mentionnent parmi les parties signataires la Chine.

«Pourquoi seulement la Chine si c’est un accord multipolaire. Pourquoi ne sont pas prises en compte l’Angleterre, la France?», a fait remarquer le secrétaire.

M.Patrouchev précise que Moscou a déjà soulevé la question, cependant, «l’Amérique est prête à considérer la Chine, qui n’y aspire pas pour le moment, mais n’est pas prête à prendre en compte» le Royaume-Uni et la France.

La fin du traité

Signé le 8 décembre 1987 à Washington, par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, le Traité FNI a pris fin le 2 août 2019 après le retrait unilatéral de Washington, lequel a accusé Moscou, sans preuve, de sa violation.

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Moscou a qualifié ces allégations d’infondées et a souligné à maintes reprises qu’il honorait les moindres détails du traité en question et, que, ainsi que l’avait indiqué le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la Russie avait des questions sérieuses à poser aux États-Unis quant à leur respect de ce même accord bilatéral.

Après que les États-Unis ont lancé la procédure de retrait de ce traité, le Président Poutine a signé début juillet une loi portant sur la suspension de la participation de Moscou.

 

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