S’exprimant sur la récente dégradation de la permanence du député LREM Romain Grau, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a évoqué un «attentat», alors que l’incident est toujours considéré par la justice comme un saccage.
«Le principe de l’attentat, c’est de préparer l’acte. Là, on a des gens qui sont venus avec des bidons d’essence. Ils s’étaient équipés et ont tenté notamment d’attenter à la vie d’un parlementaire présent dans la permanence», a fait valoir le ministre en déplacement à Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Ses déclarations ont provoqué la réaction amère d’une rescapée de l’attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015, qui avait fait 90 morts et des centaines de blessés:
Pour sa part, le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé sur BFM TV que le ministre «essayait de justifier lui-même un mot qui résonne autrement dans l’imaginaire collectif»:
La fédération rennaise de La France Insoumise voit dans l’emploi de ce terme l’«injonction émotionnelle disproportionnée d’un pouvoir répressif et autoritaire»: