Castaner affirme que l'attaque contre une permanence LREM est «un attentat»

En visite surprise ce 31 juillet à Perpignan, Christophe Castaner a qualifié les dégradations d'une permanence LREM d’«attentat», expliquant le choix de ce terme par le fait que cet acte était prémédité.
Sputnik

Dans le contexte de récentes dégradations de permanences parlementaires survenues après le vote des élus en faveur du traité de libre-échange avec le Canada (CETA), le ministre français de l'Intérieur, en visite ce mercredi 31 juillet à Perpignan, s'est rendu chez le parlementaire Romain Grau dont le local a été saccagé le 28 juillet. Commentant la situation, il a comparé ces attaques à «un attentat».

M.Castaner a ensuite expliqué la raison du choix de ce terme:

​«Le principe de l’attentat, c’est de préparer l’acte. Là, on a des gens qui sont venus avec des bidons d’essence. Ils s’étaient équipés et ont tenté notamment d’attenter à la vie d’un parlementaire présent dans la permanence».

Attaque de la permanence LREM à Perpignan – nouvelles images
Et de souligner que pour lui il s'agit d'un acte criminel comme le pays en a connus d'autres.

Selon M.Castaner, la situation «mérite que tous les moyens de recherche» soient mobilisés et que ceux qui ont commis ces actes soient interpellés.

Dégradations suite au CETA

Depuis la ratification par l'Assemblée nationale du CETA, plusieurs permanences de députés LREM ont été dégradées.

Les dégradations de permanences de députés LREM s'enchaînent depuis le CETA - photos
Au total, une dizaine de permanences ont été prises pour cible, dont celles de Rémy Rebeyrotte (Saône-et-Loire) dès le lendemain du scrutin avec du fumier, de Jean-Baptiste Moreau à Guéret (Creuse), de Romain Grau à Perpignan, ou encore Barbara Bessot-Ballot à Vesoul (Haute-Saône). Un nouveau local de La République en marche a été vandalisé dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 juillet à Foix (Ariège), selon les informations de BFM TV. 

Ratification du CETA

L'Assemblée nationale a approuvé mardi 30 juillet la ratification du CETA, avec 266 voix pour, 213 contre et 74 abstentions. Neuf députés LREM ont voté contre. 52 se sont abstenus.

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