Dans le contexte de récentes dégradations de permanences parlementaires survenues après le vote des élus en faveur du traité de libre-échange avec le Canada (CETA), le ministre français de l'Intérieur, en visite ce mercredi 31 juillet à Perpignan, s'est rendu chez le parlementaire Romain Grau dont le local a été saccagé le 28 juillet. Commentant la situation, il a comparé ces attaques à «un attentat».
🗣 @CCastaner sur la permanence saccagée à #Perpignan :
— LCI (@LCI) July 31, 2019
"Cette dégradation est un #attentat, puisque les auteurs ont acheté les bidons d'essence en amont. Ils ont tenté d'attenter à la vie d'un parlementaire qui était présent dans la permanence"
📺 #La26 pic.twitter.com/XTDYVtLvpI
M.Castaner a ensuite expliqué la raison du choix de ce terme:
«Le principe de l’attentat, c’est de préparer l’acte. Là, on a des gens qui sont venus avec des bidons d’essence. Ils s’étaient équipés et ont tenté notamment d’attenter à la vie d’un parlementaire présent dans la permanence».
Selon M.Castaner, la situation «mérite que tous les moyens de recherche» soient mobilisés et que ceux qui ont commis ces actes soient interpellés.
Dégradations suite au CETA
Depuis la ratification par l'Assemblée nationale du CETA, plusieurs permanences de députés LREM ont été dégradées.
Ratification du CETA
L'Assemblée nationale a approuvé mardi 30 juillet la ratification du CETA, avec 266 voix pour, 213 contre et 74 abstentions. Neuf députés LREM ont voté contre. 52 se sont abstenus.