L’Arabie saoudite aurait relâché un pétrolier iranien retenu depuis plus de 2 mois à Djeddah

Les autorités saoudiennes ont relâché le pétrolier iranien Happiness I qui ne pouvait pas quitter le port de Djeddah depuis fin avril en raison de litiges financiers, d’après l’agence de presse iranienne Mehr.
Sputnik

L’Arabie saoudite a permis au pétrolier iranien Happiness I et à son équipage de quitter le port de Djeddah où il était arrivé le 30 avril en raison d’une panne de moteur, a annoncé ce samedi 20 juillet l’agence de presse iranienne Mehr, se référant aux déclarations de la National Iranian Tanker Company (NITC).

​Le pétrolier rentrera en Iran sous l’escorte de deux vedettes iraniennes envoyées à cette fin à Djeddah en juin, et qui ont elles aussi reçu l’autorisation de partir, précise Mehr.

​Selon NITC, les autorités saoudiennes se sont longtemps opposées au départ du pétrolier et de son équipage, qui comprend 24 Iraniens et deux Bangladais, en raison de problèmes financiers non réglés.

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La société iranienne affirme pour sa part avoir pris en charge les frais de réparation et d’entretien du navire demandés par les autorités saoudiennes, précise Mehr. Début juillet, l’agence avait annoncé que l’Arabie saoudite, qui avait reçu plus de 10 millions de dollars pour les travaux de réparation, «soit 7 à 8 fois plus que les coûts habituels», avait demandé de payer près de 200.000 dollars supplémentaires par jour pour les services de maintenance.

Le stationnement des vedettes iraniennes arrivées à Djeddah en juin a coûté environ 30.000 dollars par jour à la NITC, d’après l’agence de presse.

Le pétrolier iranien Happiness I avait lancé un appel de détresse le 30 avril, signalant une «panne de moteur et une perte de contrôle» alors qu’il se trouvait à 70 km au sud de Djeddah, en mer Rouge. Selon les médias, le bateau a reçu une assistance de la part des garde-côtes saoudiens.

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