L’Arabie saoudite a permis au pétrolier iranien Happiness I et à son équipage de quitter le port de Djeddah où il était arrivé le 30 avril en raison d’une panne de moteur, a annoncé ce samedi 20 juillet l’agence de presse iranienne Mehr, se référant aux déclarations de la National Iranian Tanker Company (NITC).
BREAKING: It seems that Saudi Arabia has dispatched two tugboats to escort the departure of the Iranian VLCC supertanker HAPPINESS I out of Jeddah; heading home. She suffered engine failure in late April and needed assistance. The timing of her release today is interesting. #OOTT pic.twitter.com/TxJsPE77JM
— TankerTrackers.com, Inc.⚓️🛢 (@TankerTrackers) 20 juillet 2019
Le pétrolier rentrera en Iran sous l’escorte de deux vedettes iraniennes envoyées à cette fin à Djeddah en juin, et qui ont elles aussi reçu l’autorisation de partir, précise Mehr.
Located only 6.3km off the Jeddah coastline in Saudi Arabia, the partially-laden Iranian VLCC supertanker HAPPINESS I has been sitting idle for nearly 3 months after her engines broke down and needed help. She is shallow enough to traverse the Suez. Captured today by @planetlabs pic.twitter.com/Jzrf06GmoA
— TankerTrackers.com, Inc.⚓️🛢 (@TankerTrackers) 17 juillet 2019
Selon NITC, les autorités saoudiennes se sont longtemps opposées au départ du pétrolier et de son équipage, qui comprend 24 Iraniens et deux Bangladais, en raison de problèmes financiers non réglés.
Le stationnement des vedettes iraniennes arrivées à Djeddah en juin a coûté environ 30.000 dollars par jour à la NITC, d’après l’agence de presse.
Le pétrolier iranien Happiness I avait lancé un appel de détresse le 30 avril, signalant une «panne de moteur et une perte de contrôle» alors qu’il se trouvait à 70 km au sud de Djeddah, en mer Rouge. Selon les médias, le bateau a reçu une assistance de la part des garde-côtes saoudiens.