Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a mis en garde les Européens contre toute escalade dans leur réaction aux mesures prises par l'Iran sur le nucléaire iranien.
Si Paris, Londres et Berlin, parties à l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, devaient «se comporter de manière étrange et inattendue alors nous sauterions toutes les étapes suivantes (du plan de réduction des engagements annoncé en mai) et nous mettrions en œuvre la dernière», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abbas Moussavi.
En réponse à la question d'un journaliste lui demandant si une sortie de l'accord de Vienne et du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) étaient sur la table, M. Moussavi a répété que «toutes les options, y compris celle-ci, étaient possibles à l'avenir, mais aucune décision n'avait été prise».
Le 7 juillet, Téhéran a annoncé qu’à partir de ce jour, l’enrichissement de son uranium dépasserait les 3,67%, soit au-dessus de la limite fixée par l’accord de Vienne.
La situation autour de l’accord sur le nucléaire iranien
Le 8 mai 2018, Donald Trump a annoncé que Washington se retirait de l'accord, avant de signer un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions anti-iraniennes, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. Le locataire de la Maison-Blanche a également promis que toute personne faisant affaire avec l'Iran «ne le ferait pas avec les États-Unis».