Selon les affirmations d’Elizabeth Jean Carroll, éditorialiste renommée de la version américaine du magazine Elle, dans un entretien au magazine New York, elle a été violée dans les années 1990 dans un grand magasin de luxe new-yorkais par Donald Trump. En réponse, le Président américain a nié les accusations de la journaliste dans un entretien au site politique américain The Hill.
«Je vais le dire avec grand respect. Premièrement, ce n'est pas mon genre de femme. Deuxièmement, ce n'est jamais arrivé. Ce n'est jamais arrivé, OK?», a rétorqué le Président américain.
«Elle essaye de vendre un nouveau livre. Cela devrait vous faire comprendre quelles sont ses motivations», a affirmé le Président dans une déclaration écrite après la publication du témoignage de la journaliste. «Cela devrait être vendu au rayon fiction.»
Certains internautes ont analysé le démenti du Président et l’ont perçu comme la confirmation directe du viol.
«Trump parle comme un violeur avec une conscience coupable», indique un utilisateur de Twitter.
Pour le journaliste Grant Stern, «rien n'est officiel jusqu'à ce que Trump mente et le nie».
Cependant, des internautes estiment que l’éditorialiste est une menteuse et soutiennent les déclarations du Président.
«Cela s’est passé il y a plus de 20 ans. Il n’y a pas eu de témoins. Elle ne va pas porter plainte. Elle vient d'écrire un livre», écrit un utilisateur de Twitter. «Des sanctions sévères doivent être infligées aux faux accusateurs comme elle», ajoute-il.
Selon le politologue Dinesh D'Souza, les accusations de la journaliste n’ont d’autre but que d’augmenter les ventes de son nouveau livre: «Je suppose que nous pouvons nous attendre à ce qu’elle fasse le tour des médias puis disparaisse comme Susan Blasey Ford».
Elizabeth Jean Carroll est au moins la 16e femme accusant Donald Trump d’agression sexuelle pour des faits qui auraient eu lieu avant son élection à la présidence. Toutes les accusations sont niées par le Président.