Répondant à une question du journaliste de NBC qui voulait savoir si des avions militaires américains étaient dans les airs au moment où il a suspendu les frappes, le Président américain a précisé qu’il avait pris cette décision lorsqu’ils se trouvaient encore sur l’aérodrome.
«Non, mais ils [les avions, ndlr] l’auraient été très bientôt et les choses auraient pu arriver au point où vous n’aurez pas pu revenir sur votre décision», a-t-il expliqué.
Selon le Président, «jusqu’à la fin il n’y avait aucun feu vert car les choses changent».
Dans la même interview, Donald Trump se dit également prêt à parler sans condition préalable à l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran, ou au Président Hassan Rohani.
Ces derniers jours, les tensions entre Téhéran et Washington sont montées d’un cran. Le 20 juin, soit quelques jours après l’incident impliquant des pétroliers dans le détroit d’Ormuz, les Gardiens de la révolution islamique ont annoncé avoir abattu un drone espion américain qui «était entré dans l'espace aérien iranien» dans la province d'Hormozgan, qui borde le détroit en question. Un responsable états-unien a confirmé l’attaque contre un appareil américain, affirmant que celui-ci se trouvait dans l’espace international.
Le lendemain de ces événements, l’Iran a déclaré qu’il aurait pu également abattre un avion de reconnaissance américain. Quant à Donald Trump, il a affirmé qu’il était à 10 minutes de frapper des cibles iraniennes, mais est revenu sur sa décision.