En Tunisie, un amendement de la loi électorale à cinq mois des élections présidentielles et législatives a suscité une vive polémique dans le pays. En effet, l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a voté mardi 18 juin en faveur de modifications interdisant la candidature à toute personne ayant accordé de l'aide directe à des citoyens, ou bénéficié de publicité politique.
Selon le site d’information tunisien Médias 24, l'article 42 bis de cette nouvelle loi électorale empêche toute personne, qui a durant l'année précédant l’élection octroyé «des avantages quelconques en numéraire ou en nature au profit des citoyens et citoyennes», de se présenter à la présidentielle
Deux candidats libres à la présidence de la République se sont sentis particulièrement visés par les amendements introduits dans la loi électorale.
La second est Olfa Terras-Rambourg, épouse du financier franco-canadien Guillaume Rambourg. Elle est très active dans les domaines culturel et sportif à travers la fondation Rambourg et son mouvement Aïch Tounsi (vivre en tunisien), rapporte le même média, qui précise que Mme Terras-Rambourg a bénéficié d’une large campagne publicitaire dans le cadre de ses activités.
Guillaume Rambourg, dirigeant du hedge fund parisien Verrazzano Capital, était l’un des donateurs de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.