Au Maroc, le secteur du tourisme est le deuxième contributeur au PIB national, ainsi qu’un important créateur d’emploi. Les recettes générées par les non-résidents ayant séjourné au Royaume ont constitué l’année dernière, hors transport international, quelque 73,2 milliards de dirhams (environ 6,7 milliards d’euros), soit près de 18% des exportations des biens et services en 2018, rapporte le journal électronique marocain Hespress.
Ainsi, à Marrakech, les Israéliens sont nombreux à visiter la synagogue El-Azama, dite «des expulsés» parce qu’elle a été fondée par des juifs expulsés d’Espagne en 1492.
Casablanca est connue pour son musée du judaïsme.
Créé en 1997, il est le seul consacré à la culture hébraïque dans le monde musulman.
En outre, le roi Mohammed VI a procédé au lancement des travaux de construction d’un musée de la culture juive à Fès, une initiative «absolument extraordinaire», a déclaré le Secrétaire général du Conseil des communautés israélites du Maroc (CCIM), Serge Berdugo, cité par la presse marocaine.
«Les gens viendront voir comment, pendant des centaines d’années, juifs et musulmans vivaient paisiblement au Maroc et créaient un art de vivre ensemble», a-t-il souligné.
Depuis mai 2010, une dizaine de synagogues ont été réhabilitées dans les villes et les campagnes et 175 cimetières ont été restaurés sur les 250 inventoriés au Maroc. Une deuxième phase de valorisation de ces sites historiques du judaïsme marocain a été lancée en 2018, ajoute Hespress.