Les trois adultes, un homme de 35 ans et deux femmes dont l'une de 36 ans, sont suspectés d'avoir séjourné courant 2013 et 2014 en Syrie dans les territoires occupés par les organisations djihadistes.
À leur arrivée sur le sol français, les enfants ont été immédiatement placés par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et pris en charge par l'aide sociale à l'enfance du département.
Cette opération de transfert, distincte des rapatriements au cas par cas d'enfants en provenance du Kurdistan syrien, s'inscrit dans le cadre des expulsions régulières des djihadistes par la Turquie.
Fin mai 2019, les autorités françaises avaient enregistré le retour de 277 revenants.
L'homme, les deux femmes et les neuf enfants étaient dans un centre de rétention en Turquie avant d'être expulsés, selon une source proche du dossier.
Une «quarantaine» d'enfants sont actuellement suivis par les services de la protection de l'enfance dans le département de Seine-Saint-Denis, dont dépend l'aéroport de Roissy par lequel se font la majorité de ces retours.
Lundi 10 juin, douze enfants de jihadistes français, dont dix orphelins, qui étaient retenus dans des camps de déplacés du nord-est de la Syrie, ont été rapatriés à Paris, dans le cadre de la politique de rapatriements humanitaires au cas par cas voulue par le gouvernement français.