En reprenant la position des États-Unis, le prince héritier saoudien a imputé à l’Iran l’attaque des deux pétroliers dans le golfe d’Oman le 13 juin.
«Le régime iranien n'a pas respecté la présence du Premier ministre japonais à Téhéran et à répondu à ses efforts (diplomatiques) en attaquant deux pétroliers, dont l'un était japonais», a-t-il déclaré dans une interview accordée au quotidien Asharq al-Awsat.
Plus tôt samedi, le ministre saoudien de l'Énergie, Khaled al-Falih, avait quant à lui demandé «une réponse prompte et décisive aux menaces sur les approvisionnements en énergie» découlant des «récents actes terroristes».
Yutaka Katada, PGD de la société japonaise qui exploite le pétrolier Kokuka Courageous, a réfuté la version américaine des événements, déclarant que l’équipage du bateau avait vu un tir peu avant l'explosion.
Les États-Unis et Londres ont attribué la responsabilité de l'incident à l'Iran, qui a rejeté ces accusations en les qualifiant de non fondées. La Navy a publié jeudi 13 juin une vidéo très floue, où selon les responsables américains on peut voir un équipage iranien retirer après coup une mine «limpet» qui était posée sur la coque mais n’a pas explosé. L’Iran assure que son équipage était là pour porter secours au pétrolier.