Après l'annulation, faute de candidat, de la présidentielle prévue le 4 juillet pour élire un nouveau Président algérien, le pouvoir intérimaire a appelé à un dialogue, mais les manifestants continuent de demander des institutions indépendantes de transition. Samedi 16 juin, des organisations de la société civile algérienne ont appelé à une «transition de six mois à un an maximum» pour organiser l'élection.
Selon elles, cette période transitionnelle pourrait être supervisée par «une personnalité nationale ou une instance présidentielle consensuelle».
Leurs propositions permettront «l'accélération de la transition démocratique fluide conformément à un processus électoral concrétisant la rupture avec les systèmes de tyrannie et de corruption», selon la feuille de route dont l'AFP a obtenu une copie.
Des Algériens ont de nouveau manifesté vendredi 14 juin, réclamant le départ de tous les anciens fonctionnaires auprès de l’ex-Président Bouteflika.