Abou Dhabi ne peut pas encore citer d’«État particulier dans l’affaire de l'attaque des pétroliers»

Les Émirats arabes unis ne possèdent «pas encore suffisamment de preuves» pour «citer un État particulier» comme responsable de l'attaque de deux pétroliers au large de leurs côtes, a déclaré le ministre émirati des Affaires étrangères, soulignant que son pays souhaitait que le transport des ressources «se fasse dans la sécurité».
Sputnik

Pour l’instant, les Émirats arabes unis n’ont pas de faits prouvant l’implication d’un pays concret dans l'attaque de deux pétroliers dans le golfe d’Oman, a indiqué à la chaîne Al-Arabiya le ministre émirati des Affaires étrangères, Abdallah ben Zayed Al Nahyane.

«Jusqu'à présent, nous n'avons pas encore suffisamment de preuves pour citer un État particulier dans l’affaire de l'attaque des pétroliers au large des Émirats arabes unis», a-t-il souligné.

Dans ce contexte, il a noté que «la sécurité et la stabilité régionales réelles ne pourraient être atteintes que si tous les acteurs régionaux travaillent ensemble».

«Nous habitons une région complexe qui dispose de nombreuses ressources, que ce soit le gaz ou le pétrole. Nous souhaitons que le transport de ces ressources se fasse dans la sécurité pour assurer la stabilité de l'économie mondiale», a fait remarquer Abdallah ben Zayed Al Nahyane.

Deux pétroliers auraient été ciblés par une «attaque» au large des Émirats arabes unis
Deux pétroliers, le Front Altair et le Kokuka Courageous, respectivement sous pavillon des îles Marshall et du Panama, ont été vraisemblablement attaqués jeudi 13 juin en mer d'Oman, près du détroit d'Ormuz, ont fait savoir leurs compagnies maritimes. 44 membres d'équipage ont été repêchés par des secouristes iraniens puis débarqués dans un port de la République islamique, selon l'agence de presse officielle Irna. Les États-Unis ont attribué la responsabilité de l'incident à l'Iran, qui a rejeté ces accusations en les qualifiant de non fondées.

Moscou a appelé pour sa part à «s'abstenir de conclusions hâtives».

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