Les accusations du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo lancées contre l’Iran à propos de l’attaque présumée contre les deux pétroliers en mer d’Oman, sont «sans fondement», est-il indiqué dans un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.
M. Moussavi a souligné que son pays, «responsable pour assurer la sécurité dans le détroit d'Ormuz», était au contraire venu «en aide» aux navires en détresse et avait «sauvé» les équipages.
Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a qualifié les accusations américaines de «sabotage diplomatique».
«Que les États-Unis aient immédiatement sauté sur l'occasion pour lancer des allégations contre l'Iran [sans] le début d'une preuve fondée ou circonstancielle fait apparaître en pleine lumière le fait que [Washington et ses alliés arabes] sont passés au plan B: celui du sabotage diplomatique [...] et du maquillage de son terrorisme économique contre l'Iran», a écrit le ministre sur Twitter.
Deux pétroliers, le Front Altair et le Kokuka Courageous, respectivement sous pavillon des îles Marshall et du Panama, ont été vraisemblablement attaqués jeudi 13 juin en mer d'Oman près du détroit d'Ormuz, ont fait savoir leurs compagnies maritimes.
44 membres d'équipage ont été repêchés par des secouristes iraniens, puis débarqués dans un port de la République islamique.
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, a accusé l'Iran d'être «responsable» des «attaques». L'Armée américaine a diffusé dans la soirée une vidéo montrant, selon elle, une patrouille des Gardiens de la Révolution islamique (GRI), le corps d'élite de l'armée iranienne, retirer une mine-ventouse qui n'avait pas explosé sur une paroi de l'un des deux tankers attaqués.