«Le seul souhait de la France, c'est que les Algériens puissent trouver ensemble les chemins d'une transition démocratique», poursuit-il cité par l'AFP. «C'est ce que nous souhaitons pour l'Algérie et c'est ce que nous espérons, compte tenu des liens profonds qui nous rattachent à ce pays. Nous sommes confiants dans l'esprit de responsabilité et de dignité qui prévaut depuis le début des manifestations et qui suscite l'admiration».
A la veille du 16e vendredi consécutif de contestation populaire qui a rassemblé une foule massive notamment à Alger, le chef de l'État par intérim en Algérie, Abdelkader Bensalah, a appelé l'ensemble de la classe politique au dialogue afin de définir les modalités de l'organisation «dans les meilleurs délais» d'une élection présidentielle devant élire le successeur d'Abdelaziz Bouteflika.
Les prises de position de la France, ancienne puissance coloniale, dans le dossier algérien, traditionnellement très prudentes en raison des liens historiques entre les deux pays, sont scrutées à la loupe de l'autre côté de la Méditerranée. La position de Paris est de ne se livrer à «aucune ingérence» , tout en assurant ne ressentir envers ce pays «aucune indifférence» , selon une expression employée en mars par le Premier ministre Édouard Philippe.