Les changements climatiques rendront les zones non habitées de la Sibérie plus propices à la vie et forcera ceux que l’on appelle les réfugiés climatiques à s’y précipiter, a conclu une étude publiée dans la revue Environmental Research Letters.
Des chercheurs de Krasnoïarsk (Russie) expliquent qu’avec le réchauffement de la planète, les températures moyennes en Sibérie augmenteront de quelques degrés Celsius et la superficie du pergélisol se réduira. Selon eux, les territoires aujourd'hui peu propices à la vie deviendront beaucoup plus confortables pour les humains d’ici 2080.
Vers le milieu du XXIe siècle, certaines régions de la Terre se verront totalement inondées, d’autres pâtiront de catastrophes naturelles fréquentes, d’autres encore feront face à la sècheresse, prédisent les scientifiques. L’un des résultats de ce processus serait la croissance des migrations.