Compte tenu du fait qu’aucun effort significatif visant à réduire l’utilisation des combustibles fossiles n’est prévu dans un avenir proche, les chercheurs du National Centre for Climate Restoration, basé à Melbourne, ont envisagé que les émissions mondiales de CO2 atteindraient leur valeur maximale d'ici 2030, rapporte The Independent.
En outre, le phénomène des moussons en Asie et en Afrique de l’Ouest ainsi que dans le Gulf Stream se modifiera, ce qui aggravera la situation climatique en Europe. L’Amérique du Nord souffrira de phénomènes météorologiques dévastateurs, notamment d’incendies de forêt, de sécheresse et d’inondations. Les rivières asiatiques se tariront et les précipitations au Mexique et en Amérique centrale seront réduites de moitié. D'ici 2100, la température de notre planète commencera à dépasser de 5°C les valeurs préindustrielles.
Selon les chercheurs, les nations ne sont pour le moment pas prêtes à faire face à ces conséquences et à prendre des mesures appropriées afin d’y remédier.