Les USA veulent que le Royaume-Uni quitte l'Union européenne, déclare John Bolton

Les résultats du référendum sur le Brexit sont «un triomphe de la démocratie», a affirmé le conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, qui a déclaré, lors d'un entretien avec The Telegraph, que le pays devait quitter l'Union européenne comme l'a exigé sa population.
Sputnik

Le conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, a qualifié de «triomphe de la démocratie» les résultats du référendum sur le Brexit de 2016.

«Nous avons souffert avec vous tout au long de ce processus», a-t-il indiqué dans une interview accordée à The Telegraph à l'occasion de la visite que Donald Trump doit effectuer dans le pays la semaine prochaine.

Partisan convaincu du départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, John Bolton a souscrit à l'engagement du Président américain de négocier un accord commercial mutuellement bénéfique pour les deux pays.

«Les États-Unis souhaitent que la Grande-Bretagne suive le cours exigé par la population et quitte l'UE. C'est une leçon pour tous du triomphe de la démocratie. La perspective d'influence de la Grande-Bretagne sur le monde en tant que pays indépendant semble bien plus attrayante», a encore fait remarquer John Bolton.

Huit candidats entrent dans la course pour succéder à Theresa May
Toujours selon John Bolton, le Brexit permettra au Royaume-Uni de devenir un «pays fort et indépendant» qui jouera un rôle vital au sein de l'Otan.

«Je pense que cela nous aidera particulièrement pour l'Otan qui comptera un autre pays fort et indépendant permettant à l'Alliance d'être plus efficace», a-t-il ajouté.

Les Britanniques avaient voté pour la sortie de l'UE à 52% des voix en juin 2016 et le Brexit aurait dû entrer en vigueur le 29 mars 2019. Mais Theresa May n'a pas réussi à rassembler son parti, divisé sur la question, ni les députés autour de son plan de divorce négocié avec Bruxelles. Elle a alors dû demander son report au 31 octobre 2019 au plus tard.

Aux élections européennes, les Britanniques auraient à nouveau voté pour le Brexit
La Première ministre britannique, Theresa May, avait précédemment annoncé qu'elle démissionnerait le 7 juin, laissant à son successeur un pays divisé au sujet du Brexit, après avoir échoué à trois reprises, depuis la mi-janvier, à faire adopter l'accord de retrait négocié avec Bruxelles. Le nouveau leader du Parti conservateur doit être nommé d'ici fin juillet.

Le futur Premier ministre sera confronté aux mêmes rapports de force à la Chambre des communes, avec les Travaillistes en tant que principale force d'opposition, puisque son arrivée n'est pas liée à de nouvelles élections législatives.

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