Mediapart insinue que Le Parisien et Les Échos sont censurés par LVMH

L’un des principaux journalistes de Mediapart, Fabrice Arfi, a pointé du doigt le fait que les révélations du média sur l’espionnage de François Ruffin par le groupe LVMH ont été reprises par nombre de médias… sauf par Le Parisien et Les Échos, lesquels appartiennent au géant du luxe.
Sputnik

Les nouvelles révélations de Mediapart sur l'espionnage conduit par le groupe LVMH (Moët Hennessy Louis Vuitton) à l'encontre de François Ruffin et de son journal Fakir ont fait les grands titres de plusieurs médias français… sauf de certains qui appartiennent au groupe.

Le coresponsable du pôle «enquête» de Mediapart, Fabrice Arfi, a indiqué dans un tweet que les révélations de Mediapart n'avaient pas été reprises par Le Parisien et Les Échos, qui «sont la propriété de LVMH».

«Les révélations de Mediapart sur l'espionnage de François Ruffin par LVMH ont été reprises par de nombreux médias: Le Monde, Libé, L'Express, France Inter, 20 Minutes, etc… Rien dans Les Échos et Le Parisien. Ces deux derniers sont la propriété de LVMH», a-t-il écrit.

Selon le site d'investigation, le futur député de la France insoumise a été espionné à la demande du groupe LVMH entre 2015 et 2016.

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Mediapart affirme que cet espionnage a valu au patron du géant du luxe, Bernard Arnault, d'être entendu par la police dans le cadre d'une enquête visant Bernard Squarcini, l'ancien patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Pour le moment, M. Squarcini travaille notamment pour LVMH, via une société de conseil privée qu'il a créée en 2013.

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