Lors d'une rencontre avec des journalistes du New York Times au siège de Facebook, le directeur technique du réseau social, Mike Schroepfer, n'est pas parvenu à cacher son émotion, écrit le journal dans un article du 17 mai. Selon le média, ce sont notamment les défis techniques que pose la suppression des contenus dangereux qui ont donné à M.Schroepfer envie de pleurer.
«M.Schroepfer s'est tu. Ses yeux ont commencé à briller», écrit le média.
The New York Times rappelle que lors de cet attentat, Facebook a eu besoin d'environ une heure pour supprimer le live. Pendant ce temps, la tragique vidéo était relayée par de nombreux internautes.
«Ce ne sera pas réglé demain. Mais je ne veux pas avoir de nouveau cette conversation dans six mois. Nous pouvons faire beaucoup, beaucoup mieux pour rattraper tout ça», a assuré le directeur technique.
Mike Schroepfer, qui travaille pour Facebook depuis 2013, a été chargé de concevoir des outils d'intelligence artificielle devant permettre de mieux détecter les contenus dangereux et d'empêcher que des images et des vidéos comme celles-ci ne soient à nouveau diffusées sur le réseau social.
Suite à l'attentat de Christchurch, Facebook a annoncé le 15 mai une modification des règles de diffusion des vidéos. Désormais, toute personne ne les respectant pas se verra interdire l'utilisation de Facebook Live pour une période déterminée.