Incarcérée depuis deux mois dans une prison d’Alexandria, en Virginie, l’ex-analyste militaire américaine Chelsea Manning a déclaré qu’elle ne témoignerait pas devant le grand jury qui enquête sur Julian Assange et l’organisation WikiLeaks, rapportent les médias occidentaux.
En vertu de la décision du juge, l’intéressée restera incarcérée jusqu’à ce qu’elle accepte de répondre aux questions du grand jury. Or, dans un nouveau recours en justice, elle souligne que la loi fédérale ne permet de garder un témoin en détention que s’il y a une possibilité que ce dernier accepte de coopérer avec la justice.
Chelsea Manning, qui s’appelait Bradley Manning à l’époque des faits, avait été condamnée en 2013 à 35 ans de prison par une cour martiale pour la fuite de câbles diplomatiques et informations militaires états-uniens.
Barack Obama, à quelques jours de son départ de la Maison-Blanche, l’avait graciée et elle avait été libérée en mai 2017 après sept ans de prison, durant lesquels elle avait entamé les démarches pour passer du sexe masculin au féminin.