Deux nouvelles pertes dans les rangs militaires en France

Un militaire âgé de 29 ans s’est donné la mort le 28 avril avec son arme de service dans les Hautes-Alpes. Deux jours plus tard, un gendarme réunionnais a mis fin à ses jours. Ces pertes s’ajoutent à la vague de morts volontaires qui ravage les rangs des forces françaises depuis le début de l’année.
Sputnik

Un brigadier-chef expérimenté du 4e régiment de Chasseurs basé à Gap (Hautes-Alpes) a mis fin à ses jours dans sa caserne ce dimanche 28 avril, selon les informations du Dauphiné libéré. Le drame s'est produit alors qu'il réintégrait son arme de dotation, un pistolet automatique de la manufacture d'armes de Saint-Étienne, note le média.

Ils chantent l’éloge de la mort d’une policière devant le tribunal en soutien à un casseur
C'est un autre militaire qui a découvert le corps du brigadier-chef et qui a donné l'alerte. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Gap et confiée à la gendarmerie dans le cadre d'une mort par arme à feu.

Ce mardi 30 avril, un militaire de la gendarmerie s'est lui aussi donné la mort avec son arme de service dans l'enceinte de la caserne de gendarmerie de l'Entre-Deux, à La Réunion. Il s'agissait d'un commandant de gendarmerie âgé de 47 ans.

Une enquête a été ouverte afin de préciser les causes de la mort, a indiqué la gendarmerie nationale, citée par L'info.re.

Depuis le 1er janvier, plus de trente membres des forces de l'ordre ont mis fin à leurs jours. En 2018, ce nombre s'élevait à 35 policiers et 33 gendarmes. Le taux de morts volontaires dans la profession est supérieur de 36% à celui de la population générale, selon une étude de l'Inserm.

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