Un brigadier-chef expérimenté du 4e régiment de Chasseurs basé à Gap (Hautes-Alpes) a mis fin à ses jours dans sa caserne ce dimanche 28 avril, selon les informations du Dauphiné libéré. Le drame s'est produit alors qu'il réintégrait son arme de dotation, un pistolet automatique de la manufacture d'armes de Saint-Étienne, note le média.
Ce mardi 30 avril, un militaire de la gendarmerie s'est lui aussi donné la mort avec son arme de service dans l'enceinte de la caserne de gendarmerie de l'Entre-Deux, à La Réunion. Il s'agissait d'un commandant de gendarmerie âgé de 47 ans.
Une enquête a été ouverte afin de préciser les causes de la mort, a indiqué la gendarmerie nationale, citée par L'info.re.
Depuis le 1er janvier, plus de trente membres des forces de l'ordre ont mis fin à leurs jours. En 2018, ce nombre s'élevait à 35 policiers et 33 gendarmes. Le taux de morts volontaires dans la profession est supérieur de 36% à celui de la population générale, selon une étude de l'Inserm.