Air France et d’autres compagnies ont refusé de desservir Caracas

Alors qu’Air France a rappelé un vol Paris-Caracas mardi 30 avril, les compagnies aériennes espagnoles Air Europa et Iberia ont annulé leurs vols à destination de Caracas pour les prochains jours.
Sputnik

Sur fond de tensions au Venezuela, plusieurs compagnies aériennes ont pris la décision de ne pas desservir Caracas.

Ainsi, Air France a annoncé mardi 30 avril avoir décidé de faire revenir à Paris un avion parti pour Caracas, «en raison des événements au Venezuela».

Air Europa et Iberia ont annulé les vols à destination de la capitale vénézuélienne, prévus pour le 1er mai.

«Après analyse de la situation, il a été décidé de faire revenir à Paris-Charles de Gaulle le vol AF368», a déclaré un porte-parole du groupe, cité dans un message à l'AFP.

Air France a dit notamment regretter «les désagréments liés à la situation» et souligne que «tous les clients seront pris en charge par le personnel commercial de la compagnie à leur arrivée» à Paris-Charles de Gaulle.

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Qui plus est, le transporteur aérien «suit la situation en temps réel et informera ses clients de toute évolution de son programme de vol».

En outre, Air Europa a indiqué que les vols du 2 au 10 mai pourraient également être annulés. La compagnie aérienne a proposé aux passagers d'échanger leurs billets pour des vols à destination de Bogota (Colombie), Guayaquil (Équateur) ou Quito (Équateur), de choisir d'autres dates pour le départ  ou de rembourser le prix des billets.

Tandis qu'Iberia a annulé un vol prévu pour le 1er mai, une source de la compagnie aérienne a annoncé à Europa Press que le vol du 4 mai à destination de Caracas était également remis en question.

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Mardi 30 avril, Juan Guaido est intervenu devant ses partisans rassemblés à l'extérieur d'une base militaire, annonçant le début de la «fin définitive de l'usurpation» et appelant à rejoindre les manifestants dans leur lutte contre le gouvernement en place.

Pour le 1er mai, le «Président par intérim», reconnu par une cinquantaine de pays dont les États-Unis, avait promis d'organiser «la plus grande marche de l'histoire vénézuélienne». Le pouvoir a lui aussi appelé à manifester le 1er mai dans le centre de Caracas pour le traditionnel défilé de la fête du Travail.

Les protestations se poursuivent depuis plusieurs mois au Venezuela, confronté à une grave crise économique assortie de tensions politiques.

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