Les actions commises par l’opposition vénézuélienne le 30 avril peuvent être considérées comme un acte terroriste, a déclaré le ministre de la Défense du Venezuela, Vladimir Padrino Lopez, sur le plateau de la chaîne de télévision VTV.
«Nous pouvons qualifier cette action d’acte de terrorisme. Un acte de lâcheté et de terrorisme», a-t-il affirmé.
«Nous imputons la responsabilité de tous les actes de violence à l’opposition. Nous réclamons la fin de la violence», a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la journée, Juan Guaido est intervenu devant ses partisans rassemblés à l'extérieur de la base, annonçant le début de la «fin définitive de l'usurpation» et appelant à rejoindre les manifestants dans leur lutte contre le gouvernement en place.
Pour le 1er mai, le «Président par intérim», reconnu par une cinquantaine de pays dont les États-Unis, avait promis d'organiser «la plus grande marche de l'histoire vénézuélienne». Le pouvoir a, lui aussi appelé, à manifester le 1er mai dans le centre de Caracas pour le traditionnel défilé de la fête du Travail.
Les protestations se poursuivent depuis plusieurs mois au Venezuela, confronté à une grave crise économique assortie de tensions politiques.