Des indépendantistes catalans emprisonnés élus députés lors des législatives en Espagne

L’ancien vice-président de la Catalogne et des membres du parti de Carles Puigdemont, tous emprisonnés depuis la crise de l’été 2017, ont été élus au Parlement ce dimanche suite au dépouillement de 99,9% des bulletins. Ils obtiennent 22 sièges à la chambre basse, à côté des socialistes, vainqueurs des législatives, et de l’extrême-droite.
Sputnik

Cinq indépendantistes catalans, mis en prison depuis la tentative de sécession de la Catalogne et détenus à Madrid, ont été élus ce dimanche à la chambre basse du Parlement espagnol, les législatives anticipées ayant été remportées par le Parti socialiste du Premier ministre.

Parmi eux figurent ainsi l'ancien vice-président de la Catalogne, Oriol Junqueras, élu leader du parti de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), Raul Romeva, ancien responsable régional des Affaires étrangères, élu sénateur sous la même étiquette. Jordi Sanchez, Jordi Turull et Josep Rull, tous les trois membres du parti Ensemble pour la Catalogne de l'ancien président catalan, Carles Puigdemont, ont été également élus.

Législatives en Espagne: les socialistes en tête, selon les résultats partiels

Les partis indépendantistes catalans ont obtenu 22 des 350 sièges à la chambre basse. Quant au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) du Premier Ministre Pedro Sanchez, il a obtenu 123 mandats, nettement plus que les 85 remportés aux élections de 2016 mais loin de la majorité absolue.

Les élections législatives anticipées, qui se sont déroulées le dimanche 28 avril, sont les troisièmes en moins de quatre ans. Le taux de participation a été cette fois assez élevé, à savoir de presque 76%.

Les conservateurs du Parti populaire obtiennent 66 sièges, les libéraux du parti Ciudadanos, considéré centriste, en obtiennent 57. Unidas Podemos a obtenu 42 sièges, tandis que le parti d'extrême-droite Vox fait entrer pour la première fois 24 députés au sein du Parlement espagnol.

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