L'ONG Sea Shepherd, qui s'occupe de la protection des écosystèmes marins et de la biodiversité, a annoncé sur Twitter qu'elle offrait 10.000 euros de récompense aux personnes susceptibles de détenir des informations sur les circonstances et les auteurs supposés d'un acte barbare commis en Bretagne, la décapitation de deux phoques.
La gendarmerie maritime de Concarneau, dans le Finistère, a ouvert à la mi-février une enquête sur cette affaire après la découverte d'une tête de phoque accrochée à un cordage au bout de la digue du port de plaisance.
«Cela ne fait aucun doute que c'est un acte barbare car la tête a été placée de manière à ce qu'on la retrouve», a indiqué à 20 Minutes Gautier Paris, chargé de l'enquête.
«Les phoques ont été décapités volontairement à l'aide d'un objet tranchant», avait précédemment indiqué Gautier Paris, cité par Ouest-France.
En mai 2018, Ouest-France avait déjà indiqué qu'un cadavre de phoque avait été retrouvé sur une plage de Gravelines décapité, avec la queue et les nageoires coupées. L'ONG Sea Shepherd avait également proposé «une récompense de 10.000 euros » pour toute information probante.
Pour ce qui est des coupables présumés, «il peut s'agir de pêcheurs ou de plaisanciers qui ont pris un phoque dans leurs filets», estime Gautier Paris. Le délit de destruction non autorisée d'espèces animales protégées est une infraction dont la peine minimale est une amende de 3.750 euros.