S'étant déplacée à Tours pour y inaugurer un espace pour les femmes victimes de violences, la secrétaire d'État à l'égalité femmes/hommes, Marlène Schiappa, a fustigé la prise en charge par les forces de l'ordre des meurtres de femmes par leurs conjoints ou ex-conjoints. Elle s'est réjouie qu'ils soient désormais enregistrés comme des «meurtres», alors que, d'après elle, ce n'était pas le cas auparavant.
Cependant, le syndicat des Commissaires de la Police Nationale (SCPN) a accusé le 27 avril Marlène Schiappa de «fake news», démentant par là même ses affirmations.
«Un meurtre quand il est établi, est enregistré comme meurtre dans le logiciel de rédaction des procédures de la police nationale (LRPPN)», a martelé le syndicat sur Twitter, interpellant également Christophe Castaner et Laurent Nunez.
Outre le syndicat, un grand nombre d'utilisateurs de Twitter se sont aussi exprimés, dont des avocats:
Face à cette vague de réactions, Marlène Schiappa est revenue sur ses propos, indiquant un «malentendu» dû au format «condensé» des messages publiés sur Twitter. D'après elle, elle n'a jamais sous-entendu que «l'institution transformait les meurtres en accident et les comptabilisait comme tel» et que sa déclaration était différente à l'origine: