Plainte d’avocats d'Assange contre des Espagnols pour espionnage et chantage

Les avocats de Julian Assange ont porté plainte contre plusieurs Espagnols accusés d'avoir exercé un chantage sur le fondateur de Wikileaks, selon une source au sein de son équipe d'avocats.
Sputnik

Les avocats de Julian Assange ont porté plainte contre un groupe d'Espagnols accusés d'avoir exercé un chantage sur le fondateur de Wikileaks, qui aurait été «espionné» dans l'ambassade d'Équateur à Londres où il était réfugié, a annoncé l'agence France-Presse citant une source au sein de l'équipe d'avocats de M.Assange.

Cette source, qui a requis l'anonymat, a précisé à l'AFP que la plainte déposée en Espagne visait «un groupe d'Espagnols qui sont soupçonnés d'avoir mené une tentative d'extorsion.»

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La plainte concerne aussi plusieurs employés de l'ambassade et du ministère équatorien des affaires étrangères «qui pourraient avoir une responsabilité» dans cette affaire, sur laquelle une enquête a été ouverte, a ajouté cette source sans autre précision.

WikiLeaks a accusé début avril les autorités équatoriennes d'avoir rassemblé des milliers de photographies et de vidéos de son fondateur Julian Assange prises dans l'ambassade d'Équateur à Londres.

Selon Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef du site spécialisé dans la révélation de documents secrets, ces images étaient parvenues à un groupe en Espagne qui a demandé 3 millions de dollars (2,7 millions d'euros) pour ne pas les diffuser.

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Le fondateur de WikiLeaks est en détention après son arrestation à l'ambassade d'Équateur de Londres où il avait trouvé refuge il y a sept ans afin d'échapper à un mandat d'arrêt britannique pour des accusations de viol et d'agression sexuelle en Suède, qu'il a toujours niés.

Julian Assange fait également face à une demande d'extradition des États-Unis, qui l'accusent d'avoir aidé l'ex-analyste du renseignement américain Chelsea Manning à obtenir un mot de passe pour accéder à des milliers de documents classés secret-défense.

De son côté, le président équatorien Lenin Moreno s'est efforcé de justifier sa décision de retirer l'asile accordé à Assange — ce qui a mené à son arrestation — en l'accusant d'avoir tenté de créer un «centre d'espionnage» dans l'ambassade d'Équateur à Londres.

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